Le tour de la Vienne pour nous a commencé à 2h00 du matin, Didier arrive chez moi, le temps de s’équiper , un café et c’est parti.
Direction le début de la boucle : Benassay, mais notre périple a bien failli s’arrêter avant Lavausseau. En effet Didier était devant moi dans la descente heureusement je ne le suivais pas de trop près , je m’aperçois qu’il pile, je l’évite de quelques millimètres et là je vois un chien aussi gros qu’un veau en plein milieu de la route. Nos feux avant clignotant apparemment le tienne en respect, nous repartons après une belle frayeur.
Les kilomètres de nuit s’enchainent et nous arrivons à Pressac au lever du jour, au km 150 petit-déjeuner à Lathus st Remy ce qui nous réchauffera car la température n’excède pas les 12°. On gardera les gilets jaunes et les manchettes au moins jusqu’à 11h. La route reprend avec l’objectif d’arriver vers 12h30 au ravito .
12h40 Les Ormes km 250,( Didier commence à avoir la dalle) nous arrivons chez ma mère pour le déjeuner spécial endurance ; salade de pâtes, quiche salade, fromage, clafoutis un café et c’est reparti.
Les 50 km suivant ne sont qu’enchainement de bosses et faux plat face au vent soit plus de 500m de D+ . Donc au km 300 à Sammarcolles au seul café encore ouvert, nous avalerons un double café. Quelques km plus tard Didier commence à être dans le dur, il s’inquiète du parcours. C’est vrai que le nord de la Vienne n’est pas très réjouissant visuellement et lorsque l’on prend la direction de Montreuil-Bellay il me dit “on n’est pas en train de s’éloigner là”. Je vérifie une nouvelle fois le parcours, tout va bien, après Berry on tourne sur la gauche pour attaquer l’ouest du département et on reprend le vent dans le dos, il nous accompagnera jusqu’à la fin. Heureusement car Didier n’arrive plus à tenir la roue et à Arçay nous nous arrêtons, je crois que Didier me fais une fringale. Il avale 2 tranches de pain d’épice, 2 pâtes de fruits et un gel. Je prends son sac à dos pour le soulager dans les bosses et on repart. À Ayron nous dégustons un éclair et un coca avant la dernière ligne droite, Didier est cuit mais il a un mental d’acier, il ne laisse rien paraître et ne dit rien, il encaisse les derniers kilomètres.
À 21h arrivée à Coulombiers, une douche, une bière et un bon repas, nous échangeons sur notre longue journée.
J’ai passé une très belle journée en la compagnie de Didier . Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochain défi ; tour des Deux Sèvres , tour du Poitou Charentes, Bordeaux Paris, en espérant que nous serons plus nombreux , alors bonne préparation et à bientôt…
Merci à tous ceux qui nous ont suivis en direct, c’est un bon support moral.
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